Philosophie

 

On appelle la tradition l'étiquette dans les arts martiaux, ordre de préséance, un ensemble de cérémonial en usage auprès d'une cour, auprès d'un chef d'état, d'un grand personnage, en d'autres mots, cérémonie, protocole, règle. La règle comporte les principales obligations, les droits et les devoirs, les sanctions qui frappent tout écart.

Aujourd'hui comme hier, le pratiquant doit, dès son entrée dans un dojo, s'imprégner de la règle et s'en inspirer le plus souvent possible.

Ces règles d'étiquette représentent l'expression d'un judicieux mélange de politesse, de respect, de méfiance et de discipline, qui, s'il semble désuet au premier abord, n'est en fait constitué que de composantes appartenant à l'essence des Budo (mot que l'on peut traduire par arrêter le combat ou écarter le danger) avec toutes les empreintes de leurs histoires respectives.

La vie féodale au moyen-âge imposait des codes et des protocoles stricts pour régir les rapports entre les différentes castes et classes d'aristocrates, de nobles et de guerriers. Toutes les façons d'exprimer l'allégeance au seigneur, le respect au chef de guerre, ainsi que l'autorité ou l'ascendance hiérarchique, étaient méticuleusement codifiées.

En fait, la vie quotidienne de la cour - des cérémonies les plus solennelles aux actes les plus simples - était réglementée par une Étiquette. Les susceptibilités qu'elle éveillait pouvaient entraîner de lourdes conséquences : une défaillance mal interprétée coûtait la place, le rang, voire la vie du contrevenant.

De plus, les sanctions s'avéraient d'autant plus exemplaires que leur publicité servait en quelque sorte à verrouiller le système de hiérarchisation sociale en vigueur.

On comprend dès lors que ces conventions étaient respectées, au point qu'elles furent utilisées par les gouvernements pour maintenir leur emprise sur les classes guerrières alors nombreuses, puissantes et belliqueuses.

Karate Do

 

On appelle la tradition l'étiquette dans les arts martiaux, ordre de préséance, un ensemble de cérémonial en usage auprès d'une cour, auprès d'un chef d'état, d'un grand personnage, en d'autres mots, cérémonie, protocole, règle. La règle comporte les principales obligations, les droits et les devoirs, les sanctions qui frappent tout écart. Aujourd'hui comme hier, le pratiquant doit, dès son entrée dans un dojo, s'imprégner de la règle et s'en inspirer le plus souvent possible. Ces règles d'étiquette représentent l'expression d'un judicieux mélange de politesse, de respect, de méfiance et de discipline, qui, s'il semble désuet au premier abord, n'est en fait constitué que de composantes appartenant à l'essence des Budo (mot que l'on peut traduire par arrêter le combat ou écarter le danger) avec toutes les empreintes de leurs histoires respectives. La vie féodale au moyen-âge imposait des codes et des protocoles stricts pour régir les rapports entre les différentes castes et classes d'aristocrates, de nobles et de guerriers. Toutes les façons d'exprimer l'allégeance au seigneur, le respect au chef de guerre, ainsi que l'autorité ou l'ascendance hiérarchique, étaient méticuleusement codifiées. En fait, la vie quotidienne de la cour - des cérémonies les plus solennelles aux actes les plus simples - était réglementée par une Étiquette. Les susceptibilités qu'elle éveillait pouvaient entraîner de lourdes conséquences : une défaillance mal interprétée coûtait la place, le rang, voire la vie du contrevenant. De plus, les sanctions s'avéraient d'autant plus exemplaires que leur publicité servait en quelque sorte à verrouiller le système de hiérarchisation sociale en vigueur. On comprend dès lors que ces conventions étaient respectées, au point qu'elles furent utilisées par les gouvernements pour maintenir leur emprise sur les classes guerrières alors nombreuses, puissantes et belliqueuses.

 

Quatre saluts, quatre inclinaisons matérialisent cette chaîne de transmission pour des pratiquants d'arts martiaux :

SHINDEN NI REI (ou SHOMEN NI REI) : c'est s'incliner devant l'esprit du ciel, le ciel antérieur, celui qui nous pré-existe, ce qui nous dépasse, ce qui est avant nous, ceux qui sont avant nous (nos ascendants) et au bout du compte, ce qui   nous fait. C'est une inclinaison devant le suffixe DO de nos disciplines.

SENSEI NI REI : c'est s'incliner devant le professeur, celui qui a parcouru le chemin, celui qui est adulte dans sa pratique.

SEMPAÏ NI REI : c'est s'incliner devant celui qui est plus en avant sur le chemin.

OTOGAI NI REI : c'est s'incliner devant celui qui est au début du chemin.

 

Vous pratiquez le Karaté-Do ? Pourquoi ?

Kara : idéogramme qui représente le vide, l'espace
Te : signifie la main


Ces deux significatifs peuvent avoir plusieurs définitions : la main qui évolue dans l'espace ou la main sans arme ou sans intention malveillante.

L'idéogramme DO qui est le dénominateur commun de tous les arts martiaux traditionnels, supporte d'innombrables interprétations dont aucune ne contredit les autres. On le traduit généralement par VOIE. Il est aussi à l'origine du ZEN, son fondateur, Bodhidarma (Bodhi : éveil de l'homme) et (Darma : le chemin pour l'éveil) était un moine bouddhiste. Il y a un nombre illimité de rayons qui conduisent de la circonférence d'une roue à son centre, à son moyeu. Mais le centre d'une roue est vide et pourtant, sans ce vide, il n'y aurait pas de roue. L'idéogramme DO est comme le vide de la roue. Il supporte tout mais ne peut pas être saisi comme un objet. La pensée ne peut pas le prendre dans ses filets. Il y a autant de VOIES que d'individus. Chacun part de son propre état. Si nous visons tous le centre, le suprême, le parfait, notre vision n'est actuellement que ce qu'elle peut être. La lumière qui nous éclaire tous suscite en chacun de nous une vision qui ne peut être que personnelle. Certes, cette vision se modifie au fur et à mesure que nous nous rapprochons du centre, on peut dire même qu'elle se décante, se purifie, s'élargit. Nous abandonnons progressivement nos limites et l'on peut penser que lorsque notre vision est infinie, nous avons la liberté de l'esprit, du corps et du coeur. On appelle cela la sagesse. En vérité, on devrait seulement dire qu'à ce stade on est vraiment devenu un homme. Jusque-là, nous sommes des candidats à l'humanité. Il est certain qu'à ce degré d'universalisation, un homme comprend la mentalité des autres hommes et leurs limites, même si lui n'est pas compris. Il voit alors que la VOIE de chacun conduit au même but, même si elle paraît différente dans l'état actuel.